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Direct Info - Septembre 2019 - Équipes de France d'escalade

Le 29 août 2019

4 médailles sur la Coupe d’Europe jeune de difficulté.

Chez les mimines filles, elles sont 14 à sortir les deux voies de qualifications. En finale, Oriane Bertone ne parvient pas à sortir la voie, elle chute juste avant le top et cède l’or à la Bulgare Aleksandra Totkova, seule minime à atteindre le sommet de cette finale.

Dans les catégories cadettes, Camille Pouget et Paul Jenft prennent tous les deux la 2e place.

En tête des qualifications, chez les juniors, Nolwenn Arc s’impose sur cette étape en devançant d’une prise la Tchèque Eliska Adamovska. 

 » Sur cette étape, nous avons eu huit finalistes, tous en haut du classement. Les meilleurs étaient tous là sur cette étape, comme une répétition avant les Championnats du monde jeunes qui se tiendront du 22 au 31 août. Pour les Français, il nous reste quelques petits réglages à faire. Nous commençons d’ailleurs sur les chapeaux de roue ce dimanche après-midi même, dans les voies de la finale,  » assure Corinne Théroux, entraîneur national en charge de l’équipe de France jeune de difficulté.

L’équipe de France jeune de vitesse disputait, vendredi, la 2e étape de la Coupe d’Europe jeune de vitesse. Les jeunes français rentrent avec 4 médailles, dont  2 d’or. Félicitations à Manon Lebon et Romane Fontelaye, victorieuses de cette étape.

Résultats complets

Fanny Gibert, Manu Cornu et Luce Douady se classent respectivement 9e, 16e et 20e des demi-finales.

C’est un circuit extrêmement compliqué qui était proposé aux femmes demi-finalistes cette nuit à Hachioji. Preuve en est avec seulement sept tops dont trois pour la seule Janja Garnbret (SLO). Un circuit quelque peu frustrant donc avec peu de réussite, où les femmes se devaient de maîtriser toutes les techniques de grimpe : mouvement skate dans le bloc 1, dalle à équilibre à petits pieds dans le 2, un bloc 3 à volumes avant un bloc 4 très physique mais inhabituel pour les femmes (avec du no foot par exemple).

Pour la demi-finale masculine, ce sont les jetés, notamment en fin de bloc, qui étaient au rendez-vous ! Coordination en dalle avec micro-pied puis jeté dans le bloc 1, compression technique puis jeté dans le 2, entrée de bloc 3 sur une série de volumes complexes en compression inversée puis gros dunk et enfin compression sur plat puis jeté sur donut final dans le 4. 

Fanny Gibert, 9e (0T3Z)

« Fanny est montée très haut dans ce premier bloc que seule Janja sort, témoigne Daniel du Lac, entraîneur de l’équipe de France, elle n’est vraiment pas loin de le réussir. Dans le deuxième, après avoir atteint la zone facilement à son deuxième essai, elle se lance un peu tard dans son quatrième et dernier essai et il ne lui manque que quelques secondes pour toper. C’est particulièrement frustrant car ce top lui aurait assuré une place en finale. Elle est ensuite un peu surprise physiquement dans le dernier bloc et elle manque de ressources pour aller chercher une quatrième zone qui lui aurait permis là aussi de décrocher sa place en finale« .

Luce Douady, 20e (0T1Z)

« Avec une zone au bloc 1, Luce est évidemment déçue par ce résultat mais c’est encore une jeune grimpeuse qui va beaucoup progresser techniquement et évoluer physiquement témoigne Daniel du Lac. Luce a fait preuve de beaucoup de professionnalisme dans les intentions et dans la gestion de sa compétition. Bravo à elle pour cette demi-finale de Championnats du monde« 

Manu Cornu, 16e (0T3Z)

« Manu était dans le coup, bien préparé, il avait de l’énergie et était motivé. Il n’a pas ménagé ses efforts tout en ayant une très bonne gestion des essais. Tactiquement il n’y a rien à redire, physiquement également. C’est ce bloc 2 qui lui aura posé des problèmes techniques avec de nombreuses zipettes. Manu doit désormais se concentrer sur la difficulté, avec un mur très déversant, très court, ce qui peut lui convenir, et la vitesse où l’on sait qu’il peut être très rapide comme le montrent ses bons temps à l’entraînement. Il doit rapidement comprendre ce qui n’a pas fonctionné aujourd’hui, s’en servir pour tout donner en vitesse et en difficulté, prendre sa qualification sur le Championnat du monde de combiné et jouer la qualification olympique ! Une déception pour le bloc mais ce n’est que le début de la compétition pour Manu. » assure Daniel du Lac.

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Julia Chanourdie se qualifie pour la finale

Dans cette demi-finale féminine, l’intensité montait crescendo. Julia Chanourdie, très sereine et posée dans son escalade, réussit à s’exprimer. Elle passe les passages délicats avec finesse et chute au terme un des passages les plus compliqués de cette demi-finale.  » Julia nous a offert une belle demi-finale, confirme Cécile Avezou, entraîneur de l’équipe de France de difficulté. Elle est restée très lucide, a engagé ce qu’il fallait aux bons moments. Bref, une très bonne gestion de grimpe. Nous avons hâte de la retrouver ce soir en finale. « 

Enfin, la Slovène Janja Garnbret, leader des qualifications et sacrée championne du monde de bloc deux jours plus tôt, conserve la tête de la compétition. Elle devance de trois prises sa compatriote Vita Lukan, 2e de ce classement provisoire.

La demi-finale masculine imposait un rythme très soutenu dès les premiers mouvements, sans offrir trop de repos aux grimpeurs. Romain Desgranges, suite à une petite hésitation en début de voie, se recentre très vite et enchaîne les mouvements avec détermination et précision. « Il était vraiment bien parti dans son début de voie. Mais à mi- voie, il a voulu enchaîner un mouvement dynamique sans prendre le temps de se replacer et son pied gauche a zippé », explique Cécile Avezou. Il termine 25e.

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Le bronze pour Anouck Jaubert

En demi-finale face à Di Nui (CHN), Anouck Jaubert manque un peu de rapidité sur son départ. Elle tope le buzer à 7’53 tandis que sa rivale la devance d’un petit centième en 7’’52.

La petite finale se joue contre YiLing Song, détentrice du record du monde de vitesse et numéro 1 mondiale cette année. La jeune Chinoise, qui a signé le run le plus rapide sur cette compétition chez les femmes (7 »19 en quart de finale), réalise une erreur en milieu de voie et cède le bronze à Anouck Jaubert.

La Française prend ainsi la 13e place du classement combiné et décroche avec Julia Chanourdie (16e) sa place pour les qualifications du combiné qui se tiendront demain matin, à partir de 4h. 

« Hé bien pour moi le plus important est fait, se réjouit Anouck Jaubert. Cette 3e place en vitesse me permet de décrocher ma place pour le combiné de demain et d’essayer de prendre mon ticket pour les Jeux Olympiques. En ce qui concerne cette compétition de vitesse, j’ai été plutôt régulière, sans pour autant faire vraiment de bons temps. Mais je suis satisfaite globalement, j’ai réussi à tout donner et aller chercher cette médaille. Je suis super contente, je n’ai qu’une hâte, me reposer et recommencer demain ! »

Chez les hommes, le dernier Français en lice, Bassa Mawem est opposé à Rishat Khaibullin (KAZ) numéro 25 mondial. Ce qui n’aurait du être qu’une formalité se termine échec. Bassa Mawem manque un pied en début de voie et voit le podium de ce Championnat du monde s’envoler, et du même coup sa qualification pour l’épreuve de combiné. Finalement, seul son frère, Mickael Mawem, 19e du classement combiné, décroche le sésame pour participer au Championnat du monde du combiné.

« Evidemment, je suis déçu de cette compétition. C’était le premier grand rendez-vous de l’année pour la qualification aux JO. Tout avait bien commencé, j’avais de bonnes sensations. Et puis, comme souvent ces derniers temps, j’ai fait une petite erreur, admet Bassa Mawem. Maintenant, je vais bien encourager mon frère, Julia et Anouck pour l’épreuve du combiné et je vais rentrer chez moi pour m’entraîner à fond pour pouvoir prendre ma place pour les JO au Tournoi de qualifications olympique. » 

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A l’issue de la finale masculine du Championnat du monde du combiné, qui s’est déroulée à Hachioji ce mercredi, Tomoa Narasaki a dominé un circuit de finale marqué par l’abandon pour blessure d’Alexander Megos. Le Français Mickael Mawem prend la 7e place.

Le plus important était déjà fait pour Micka Mawem. En prenant, lundi, son ticket pour les JO de Tokyo 2020 dès la fin des qualifications du combiné, le Français entamait sa finale du Championnat du monde du combiné sans pression démesurée. «  Il y a quand même un titre mondial à la clé, c’est évidemment une compétition majeure à mes yeux, même si la qualification était bien l’enjeu principal de la semaine « , expliquait le grimpeur avant la compétition. «  Sans oublier le fait que les compétitions sur le format du combiné des JO ne seront pas nombreuses dans les 12 prochains mois, c’est extrêmement important de se confronter et de prendre de l’expérience. « 

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Oriane Bertone est championne du monde minime

Les voies de finale étaient à l’image des autres voies de la compétition : particulièrement intenses. Ouvertes dans un style très moderne, elles obligeaient les grimpeurs à prendre des risques et à grimper vite. « C’est exactement ce qu’ont fait nos deux Français finalistes, assure Corinne Théroux, entraîneur national en charge de l’équipe de France jeune de difficulté. Oriane a fait le job et elle a surtout remarquablement bien géré la pression pour son premier Championnat du monde. Elle était animée par un bel état d’esprit. Ça lui a permis de ne rien lâcher et d’aller chercher cette médaille d’or alors qu’elle était au coude à coude avec Hana Koike (JPN). » En effet, seule une validation de prise sépare les deux jeunes filles.

Alistair Duval en bronze

« Alistair Duval s’est également bien battu dans sa voie de finale, poursuit Corinne Théroux. Les Français savaient que les voies allaient être extrêmes, qu’il fallait partir à 120%. Il a très bien grimpé et peut-être fier de cette médaille de bronze. » Seul le Japonais Shuta Tanaka parvient à sortir la voie, mais hors temps. Il devance son compatriote Sohta Amagasa.

Chez les minimes garçons, les Japonais Junta Sekiguchi  et Haruki Uemura parviennent tous deux à toper la voie, au profit de Sekiguchi, en tête de la demi-finale.

Nolwenn Arc est vice championne du monde

En finale, Nolwenn Arc passe en 7e position. Très appliquée dans son escalade, la jeune femme prend son temps. Elle passe avec brio le jeté à deux mains en milieu de voie, puis invite le public à l’encourager et se dirige vers le bac final. C’est en enclanchant le dernier mouvement de la voie, pour aller cherche le top, que le pied gauche de Nolwenn zippe, stoppant net son ascension. La performance est égalée quelques minutes plus tard par l’Italienne Laura Rogora, qui remporte la compétition sur les résultats des demi-finales.

Le bronze pour Luce Douady

Luce Douady remporte la seconde médaille de cette soirée, la quatrième pour l’équipe de France jeune depuis le début de la compétition. La Française réalise une belle prestation, encouragée dans ces derniers mouvements par un public conquis par la combativité de la jeune femme. Elle est ensuite devancée par la Japonaise Natsumi Hirano, puis par l’Ukrainienne Nika Potapova qui remporte la compétition dans cette catégorie.

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Oriane Bertone, championne du monde de bloc

En début d’après-midi, les finales des minimes filles étaient lancées. La jeune Oriane Bertone s’impose en tête des finales dès le deuxième bloc qu’elle est la seule à sortir à vue. Au troisième bloc, elle marque les esprits et assure sa victoire en étant la seule compétitrice à trouver la solution d’un jeté complexe, à réception simultanée d’une main avec crochetage du pied opposé en pointe. Le dernier bloc lui posera plus de difficulté. Elle n’en valide que la zone, contrairement à la Japonaise Ryu Nakagawa qui enchaîne le bloc au 3e essai. Mais la Française, sacrée championne du monde de difficulté trois jours auparavant, a déjà suffisamment d’avance. Elle s’impose à nouveau sur la plus haute marche du podium, après une compétition particulièrement intense.

« J’avoue que je suis épuisée, confie-t-elle néanmoins radieuse. Ces Championnats du monde ont été incroyables. Quand je suis arrivée ici, je ne m’attendais vraiment pas à remporter la difficulté et encore moins le bloc. Après mon titre en difficulté, l’épreuve de bloc me paraissait vraiment difficile à appréhender. J’étais fatiguée et dès les qualifications, j’ai vraiment senti que j’avais moins de puissance dans mes muscles. Dans cette finale, j’ai pourtant eu la sensation d’être confrontée à des blocs qui me correspondaient bien. Dès que je montais dedans, je ressentais des sensations familières et je me disais que je pouvais les enchaîner. Maintenant, je vais prendre un peu de repos, rentrer une semaine chez moi à la Réunion avant de revenir, ici en Italie, pour les Championnats d’Europe Jeune 2019. »

« Tout au long de cette compétition de bloc, rien n’a jamais été acquis pour Oriane. Ses adversaires étaient de taille à rivaliser et c’est au prix d’une formidable combativité qu’elle est allée chercher cette médaille d’or. Elle a fait preuve d’un état d’esprit de guerrière et y a cru jusqu’au bout, même quand les blocs paraissaient hors de portée, témoigne Laurent Lagarrigue.Signer ce doublé ne fut pas un long fleuve tranquille pour elle. Cette performance est vraiment remarquable car la concurrence est bien présente. Elle peut être très fière d’elle »

Léo Favot est vice champion du monde

En fin d’après-midi, ce fut au tour des finales des juniors garçons. Deux Français étaient en lice, Léo Favot et Nathan Martin. Le début du circuit s’engage très bien pour les deux compatriotes qui valident tous deux le bloc 1 au deuxième essai, tandis que la concurrence reste au tapis. Seul le Japonais Sohta Amagasa finit par le valider au bout de douze essais. Mais finalement Amagasa restera le seul compétiteur à enchainer les trois autres blocs de cette finale. Avec deux blocs et quatre zones, Léo Favot remporte l’argent. « Cette médaille est magnifique, Léo a vraiment progressé. En terme de niveau, il est vraiment présent. On peut juste nourrir un peu de frustration de le voir tomber en haut des blocs 2 et 4. Il est passé très proche de l’or », se réjouit Laurent Lagarrigue.

Nathan Martin, médaillé de bronze

Nathan Martin enchaîne lui aussi deux blocs et accroche le podium. « Il a fait une excellente compétition, poursuit l’entraîneur. Il ne faut pas oublier que cette année il a été blessé puis opéré, et qu’il n’a pu reprendre l’entraînement qu’au mois d’avril. Au bilan de cette journée, ce sont des performances remarquables. Les Français sont à compter parmi les meilleurs mondiaux. Nous n’en sommes qu’à la moitié des Championnats du monde de bloc, ces résultats sont inspirants pour les autres. »

Luce Douady, championne du monde cadette de bloc

Trois jours à peine après sa médaille de bonze en difficulté, Luce Douady n’a fait qu’une bouchée de cette finale de bloc. Avec trois blocs à vue et un bloc 2 qui est resté irrésolu pour toutes les finalistes, Luce Douady a décroché le titre mondial.

« C’est incroyable, je suis sur un petit nuage, témoigne la jeune femme. C’est vrai que cette année je me suis vraiment investie en bloc. J’ai eu de bons résultats, principalement ma finale en Coupe du monde sénior à Vail. Mais qui m’a mis un poids supplémentaire sur les épaules. Tout le monde me répétait que je pouvais gagner ces Championnats du monde. C’était très difficile à gérer. Je savais que j’étais prête, mais je n’ai pas vraiment réussi à être moi-même en qualifications, ni en demi-finale. Alors, avant ces finales, j’ai vraiment pris le temps de me remettre en question. Je me suis dit que je n’avais rien à prouver à personne et que je devais grimper pour moi, uniquement pour me faire plaisir. Le premier bloc, à vue, m’a mise dans le bain. Et cinq minutes avant de partir dans le dernier bloc de ce circuit, qui me correspondait bien, j’étais poussée par une super motivation. J’avais envie de l’enchaîner à vue. En topant ce bloc 4, j’ai compris que j’avais fait un super parcours ! »

« Pour le bloc, le bilan global de ces Championnats du monde est positif. Nous avons emmené 17 athlètes, 15 sont passés en demi-finales et neuf en finales. Nous comptabilisons deux victoires, quatre podiums et deux quatrièmes places. Au classement par nation nous sommes deuxième, juste derrière les Japonais, se réjouit Laurent Laguarrigue. Nous avons quelques jours pour digérer tout cela avant de nous projeter sur les prochains Championnats d’Europe jeune et aider les grimpeurs français à régler ces petits détails qui peuvent coûter cher. Nous réfléchissons d’ailleurs à un accompagnement plus continu tout au long de l’année. »

Le bronze pour Manon Lebon

Les finales de la vitesse débutaient à 12h30 ce samedi. La jeune Manon Lebon, en tête des qualifications a remporté son premier duel face à la Chilienne Carmen Contreras. La phase de quart de finale s’est également passée pour le mieux pour la Française, qui est sortie vainqueur du duel contre à l’Ukrainienne Oksanna Burova. Mais en demi-finale face à Nuria Brockfeld (GER), Manon Lebon a été moins rapide. Une petite hésitation dans le dernier tiers de la voie lui a fait perdre sa place en finale. La Française a néanmoins remporté par la suite son duel de petite finale pour s’offrir la médaille de bronze.

« J’étais un peu stressée, confie la jeune fille. En demi-finale, j’ai fait une petite erreur de pied. Le temps de me reprendre et de repartir et mon adversaire était passée devant. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en venant sur ces Championnats du monde, mais je me doutais que je pouvais viser le podium. Après les qualifications, je savais que tout était jouable, alors forcément, je suis tout de même un peu déçue. L’or était à ma portée. »

« Cette médaille de bronze reflète un bilan globalement positif pour l’équipe de France jeune de vitesse, affirme Esther Bruckner, entraîneur national. En effet, même si les jeunes ont manqué de réussite pour concrétiser d’autres médailles, il faut noter que sur cette compétition la plupart des Français ont battu leur record personnel, et par conséquent, plusieurs records de France jeunes sont tombés. Nous nous sommes confrontés à un niveau mondial particulièrement relevé. Manon a réalisé une super compétition. Elle a su aborder ces Championnats du monde avec le bon état d’esprit. Pour chaque membre de l’équipe de France, il reste des choses à travailler, mais c’est vraiment prometteur pour la suite ! »