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Avalanches

Kit formation "Neige et avalanche"

Nous vous conseillons de respecter l’ordre de lecture/visualistion proposé ci-dessous

Préparation d’une sortie

Cette vidéo vous montre en image les bases à faire pour préparer vos sorties en ski de randonnée. Chaque élément doit bien être compris et réalisé par les personnes qui encadrent un groupe.

 

Constat sur le terrain et test DVA

Cette vidéo vous montre les choses à regarder au départ de la randonnée, le matin même et sur place. Vous avez aussi une démonstration de la bonne réalisation d’un “double check” ou test des DVA en émission/réception.

 

Connaissance de base Neige et avalanche

Ce document présente les basessur la neige et les avalanches. Ce n’est pas un cours approfondi surles cristaux…

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Sortie sur le terrain

Cette vidéo vous montre les consignes et la gestion d’un groupe à réaliser sur le terrain avec la pente… Vidéo réalisé en condition “ski de printemps”

 

Sac à dos et son contenu

Une photo vous présente un sac air bag (sécurité active) et son contenu. Vous pouvez depuis ce document discuter avec les participants, les conseiller…


Cliquez sur l’image pour zoomer

 

Vidéo base DVA

La vidéo vous montre l’utilisation de base d’un DVA. (Lesfonctions, les piles à utiliser, le stockage…). Elle doit bien sûr être complétéede la notice du fabricant.

 

Photo terrain et questions

Document assez technique avec des éléments de cartographie et de lecture de terrain qui permet déjà d’apprendre les bases avant d’aller sur le terrain. Il est complété d’un QCM.

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Comment “alerter”

Une vidéo vous explique comment passer un bon message d’alerte avec les services de secours.

 

Diapo Alerter

Ces deux fiches peuvent être imprimée et plastifiée pour rester dans votre sac. Elles complètent la vidéo.

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Liste d’exercices

Cette liste vous oriente sur quelques exercices de bases à réaliser, dans l’idéal en terrain enneigé.

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Le mode d’emploi en PDF

 

L'ANENA (Association Nationale pour l'Etude la Neige et des Avalanches)

Qu’est ce que l’ANENA

Une vocation au départ : être un lien entre tous ceux qui oeuvrent pour une meilleure connaissance de la neige et des avalanches, ou qui sont intéressés à des titres divers par les progrès accomplis dans ce domaine. Créée en 1971, reconnue d’utilité publique en 1976, l’ANENA compte aujourd’hui quelque 600 membres, dont de nombreuses personnes morales : administrations, collectivités locales, organismes de recherche publics ou privés, stations de sports d’hiver, syndicats et associations, entreprises… Le « monde de la neige » dans son ensemble est ici activement représenté.

 

Les « missions » de l’ANENA

  • Formation : grand public, chiens d’avalanche…
  • Information du grand public, vulgarisation des connaissances sur les avalanches
  • Recherche : l’ANENA joue un rôle de catalyseur et accompagne de nombreux chercheurs
  • Rencontre et concertation : l’ANENA met en relation tous les acteurs du monde de la neige

 

Editions

L’ANENA édite de nombreux ouvrages, au premier rang desquels on trouve la revue Neige et Avalanches.
Contact :
ANENA – 15 rue E Calvat
38000 Grenoble
tel 04 76 51 39 39
fax : 04 76 42 81 66
E-mail

Site internet

DVA - Détecteur de victime d'avalanche (aussi appelé ARVA)

C’est un émetteur-récepteur porté sous les vêtements par tous les pratiquants de la montagne enneigée (skieurs hors pistes, randonneurs, raquettistes, glaciairistes…)

Pendant une sortie il est en position émetteur en permanence.

En cas d’avalanche, les témoins peuvent immédiatement commencer la recherche des victimes en commutant l’appareil en position réception. En suivant des techniques de recherche simples et précises, il est ainsi possible de sortir les personnes ensevelies dans un laps de temps très court et ainsi de leur donner un maximum de chances de survie.

 

Utilisation, mode d’emploi

Pour être efficace avec un DVA il faut savoir s’en servir en mode recherche. Il ne faut pas attendre l’accident pour apprendre car avec le stress et la confusion, la recherche doit être comme un réflexe.

Entraînez vous et entraînez vous encore à la recherche avec DVA avant l’accident.

 

Le point sur les fréquences

En cas d’accident, le DVA de chaque utilisateur doit pouvoir « interagir » avec l’appareil des autres personnes présentes (ceux en émission et ceux en réception, de quelque marque qu’ils soient). Pour cela tous les DVA aujourd’hui commercialisés en Europe émettent (et réceptionnent) sur une même fréquence radio : 457 Khz. C’est une norme internationale.

Notons cependant que, dans l’histoire récente, d’autres types d’appareils on été commercialisés

  • Les appareils monofréquences 2,275 kHz (type Pieps 1) sont obsolètes et ne doivent plus être utilisés
  • Les appareils bifréquences 2,275 et 457 kHz (type ARVA 4000, Orthovox F2) sont en voie de disparition

Lors d’un voyage en pays lointain, il peut être judicieux de se renseigner sur le type d’appareils utilisés sur place. Ne pas hésiter à louer des appareils sur place si la fréquence utilisée n’est pas la même que vos appareils.

 

Les erreurs à éviter

  • Porter sont DVA juste sous sa veste : dès qu’il fait plus chaud, en enlevant sa veste le DVA apparaît à l’air libre : en cas d’avalanche il risque d’être arraché !
  • Partir sans pelle à neige ni sonde : vous venez de trouver une personne ensevelie en moins de 5 minutes mais il vous en faut 45 pour la dégager à la main… le temps de mourir asphyxié sous la neige
  • Partir avec des piles très usées (ou sans piles en début de saison)
  • Ne pas s’entraîner au maniement de l’appareil : en cas d’avalanche, le stress n’aidant pas, vous devrez avoir les réflexes qui sauve. Pour cela, entraînez vous régulièrement !
  • Laisser le DVA au fond du sac : même allumé, cela ne sert qu’à retrouver le sac si celui ci est arraché par la force de l’avalanche.

 

Il faut

  • Savoir renoncer à une course, le DVA n’est pas un « bouclier » à avalanche, ni une garantie de survivre…
  • Contrôler le bon état de marche et la mise en route de tous les appareils en commençant chaque randonnée. On évite ainsi les appareils en pannes ou les randonneurs étourdis qui ne l’auraient pas branchés.
  • Lors d’un voyage sur un autre continent, vérifier que la fréquence d’utilisation des locaux correspond bien à celle utilisée en Europe soit 457 Khz

Le DVA est le seul appareil de détection adapté à la pratique du ski-alpinisme ou du ski de randonnée (ou de la raquette à neige) du fait de la rapidité de sa mise en oeuvre en cas d’avalanche, à partir du moment ou tous les participants en sont équipés.

Utilisation : ski, raquettes à neige, surf, cascade, alpinisme hivernale (et estival si nécessaire)

Poids : 300 grammes environ avec les piles

Prix public indicatif : 180 à 300 Euros

 

Pour en savoir plus sur les DVA

  • Utilisation du DVA lors d’un secours en avalanche
  • Entretien des DVA
  • Attention : interférences DVA / téléphone portable

Remarque : la sonde fait partie de la trilogie DVA + pelle + sonde indispensable pour la recherche efficace d’une victime d’avalanche.

* ARVA = DVA = Détecteur de Victime d’Avalanche.

 

DVA et téléphones

DVA perturbé avec appareils électroniques. 

L’ensemble des appareils électronique que l’on trouve sur le marché et que l’on utilise lors de nos sorties perturbent les DVA (smartphones, appareils photo numériques…). 

Pour éviter cela, la meilleure solution est de les maintenir à une certaine distance de sécurité. Les fabricants préconisent de garder une distance de 20 cm en émission et 50 cm en réception, l’éloignement entre les appareils est préférable au « mode avion » du téléphone. C’est donc en mode « recherche » que les DVA seront le plus perturbés, la recherche peut dans ce cas être compromise. 

L'entretien des DVA

Ce type d’appareils comme tous les appareils électroniques exige des précautions de la part de l’utilisateur que ce soit en période d’utilisation ou entre les périodes d’utilisation.

  • Arrêter l’appareil après chaque sortie et en particulier à l’arrivée dans le refuge.
  • Des entraînements fréquents consomment beaucoup d’énergie. La Réception demande de 5 à 10 fois plus d’énergie que l’Emission.
  • Il faut tester régulièrement la charge des piles. Dans le doute, les changer. Elles sont utilisables pour d’autres destinations. Une utilisation journalière implique donc plusieurs changements dans l’hiver.
  • Utiliser des piles alcalines de type LR6 haut de gamme (ou LR3 en fonction des appareils). Des piles en mauvais état diminuent les performances. Jamais de batteries rechargeables: elles tiennent moins bien la charge. Pas de piles au lithium non plus ; leur interruption soudaine de fonctionnement peut être un danger.
  • Faire sécher l’appareil, en sortant les piles, après usage dans l’humidité (pluie, neige, transpiration).
  • Ne pas laisser l’appareil près d’une source de chaleur intense (radiateur).
  • Éviter les chocs sur l’appareil.
  • Entreposer l’appareil dans un endroit sec et de préférence l’envelopper dans une protection lors des transports
  • A la fin de la saison sortir les piles de l’appareil pour éviter une possible détérioration interne (coulures). Mais les laisser :accrochées, sur l’appareil en cas d’utilisation inopinée et imprévue (estivale, secours…)

*DVA = Détecteur de Victime d’Avalanche.

Comportement en cas d'avalanche

Pendant l’avalanche

Observer si possible pendant toute la durée du phénomène la ou les personnes emportées et tenter de déterminer le plus précisément leur parcours, du point de départ au point où elles disparaîtront définitivement avant que l’avalanche s’arrête.

Repérer ce dernier point. De ces observations dépendront en grande partie les chances de retrouver rapidement les victimes.

En effet il est probable que la victime se trouve dans une « zone préférentielle », délimitée par un angle d’environ 60′ dont le sommet se situe au point où la victime a été vue pour la dernière fois et dont la bissectrice est sensiblement dans le prolongement de la trajectoire de cette victime (Fig 4).

Remarque

Si l’observation de la victime pendant l’avalanche n’a pu se réaliser, tenter de déterminer, immédiatement après l’arrêt du mouvement de la neige, la trajectoire qu’elle avait suivit en repérant des indices abandonnés le long du parcours de l’avalanche (objets divers, gants, sac, vêtements, etc … ).

La zone préférentielle ne doit cependant pas être la seule surface à être investie par les sauveteurs qui doivent aussi ne pas négliger l’ensemble de la zone d’arrêt, Comme son nom l’indique cette zone préférentielle doit être privilégiée dans l’ensemble des recherches.

 

Immédiatement après l’avalanche

Aborder dans les meilleurs délais la zone d’arrêt ou zone de dépôt de l’avalanche.

Les témoins sont en amont

Si le groupe des témoins se trouvent en amont de l’avalanche l’approche se fait par le haut de préférence sur la zone de parcours de l’avalanche afin de pouvoir repérer les indices abandonnés ce qui permet aussi d’éviter de déclencher une avalanche secondaire à proximité de la première.

Le début des recherches s’effectue vraiment à partir du point où la victime a été vue pour la dernière fois et si ce point n’a pu être repéré, à partir de la limite supérieure de la zone d’arrêt ainsi que sur toutes les zones de dépôt laissées sur le parcours de l’avalanche à l’occasion des mouvements de terrain (creux, diminution de la pente, talus, etc…) ou d’obstacles naturels (arbres, rochers, bosses, etc…) (Fig 4).

Les témoins sont en aval

Si le groupe de témoins se trouve en aval de l’avalanche, aborder la zone d’arrêt par sa limite inférieure.

Les témoins sont à son niveau

Si le groupe de témoins se trouve au niveau de la partie intermédiaire, aborder les recherches à ce niveau là en répartissant les sauveteurs vers le haut et vers le bas (fig 4).

 

L’alerte

Ne pas oublier de donner l’alerte.

 

Les préparatifs de la recherche

L’organisation efficace des recherches implique avant tout que l’un des sauveteurs prenne la direction de l’opération. Celui-ci sera le leader reconnu comme tel par son expérience ou s’imposera immédiatement parce qu’étant le plus fort psychologiquement.

Déterminer dans un premier temps un dépôt de matériel, facilement accessible et à l’abri d’autres dangers afin d’éviter de brouiller les pistes de recherche par des objets abandonnés, çà et là, par les sauveteurs sur le parcourt ou sur la zone d’arrêt de l’avalanche.

Commence alors vraiment les recherches qui peuvent se dérouler à ski ou à pied, en fonction de la configuration de la zone d’arrêt.

Les sauveteurs doivent être munis d’un objet permettant de sonder (bâton sonde, bâton de ski, sonde spéciale) ainsi que de pelles réparties au mieux sur l’ensemble de la zone d’arrêt.

 

Recherche avec un groupe équipé de DVA

Tous les appareils doivent être réglés en position « recherche ». Mais éviter de tomber dans l’erreur, si l’effectif est assez important (3 à 6 personnes) et si la surface de la zone d’arrêt est modérée (quelques milliers de mètres carrés), de mobiliser tous les sauveteurs pour une recherche systématique avec les DVA.

Dans ce cas il est préférable, pour des raisons d’efficacité, de consacrer une partie des sauveteurs à des recherches préliminaires de surface :

  • Recherches auditives,
  • Recherche visuelle d’indices (vêtements, équipement)
  • Sondage sur les zones préférentielles (Fig 5).

Ces sauveteurs se répartissent sur l’ensemble de la zone d’arrêt qu’ils parcourent rapidement.

L’autre partie des sauveteurs, les mieux entraînés à l’utilisation du DVA, effectue une recherche systématique selon les méthodes indiquées.

 

Recherche avec un groupe non équipés de DVA

Cette situation devrait, dans un futur proche, considérablement diminuer, voire disparaître, tellement l’ARVA est considéré maintenant comme faisant partie intégrante de l’équipement du skieur pratiquant le hors piste ou la randonnée.

Mais cependant quel que soit le taux d’utilisation de cet appareil, et quand bien même chaque pratiquant en possédait un, les probabilités de non fonctionnement, pour diverses raisons (oubli, erreur, panne, etc…), demeureront. Ce type de situation doit donc être envisagé.

Dans ce cas les sauveteurs ne peuvent qu’utiliser les équipements dont ils disposent (bâtons, bâtons sondes, sondes, skis, piolets, etc…) pour sonder.

Dans le même temps ils tentent de repérer à la surface des indices (objets, appartenants aux victimes, perdus pendant l’avalanche) ainsi que des équipements encore rattachés à la victime (skis, bâtons, cordelette à avalanche) ou une partie du corps (membre dépassant à la surface de la neige.

 

Comment procéder

Les zones préférentielles :

  • Accumulation de neige dans les creux,
  • Les replats,
  • L’extérieur des courbes,
  • Les contre-pentes,
  • Amont des rochers et des arbres,
  • Tout endroit ou le corps de la victime a pu se trouver bloqué avec une partie de la neige en mouvement.

Si cette première démarche donne aucun résultat, les sauveteurs se regroupent (un ou plusieurs groupes selon l’effectif) afin d’effectuer un sondage plus systématique qui continue à privilégier les zones préférentielles en partant de celles où les chances de retrouver les victimes sont estimées les plus importantes. Dans l’exemple de la figure 5, commencer par :

  • 1′) zone 5-2
  • 2′) zone 4-3
  • Y) zone 6-1

 

Remarques

Chaque groupe ou vague est composé de plusieurs personnes dont le nombre est déterminé selon deux critères: effectif total des sauveteurs et nombre de zones préférentielles sondées simultanément. Il s’agit là d’un sondage large, soit 70 cm entre chaque sondage. les sauveteurs progressent ensemble (Voir paragraphe H-2.2 Recherche par sondage).

Effectuer éventuellement plusieurs passages sur la même zone.

Si le manteau neigeux est formé d’une neige molle ou poudreuse, ne pas négliger de sonder aussi la partie extérieure immédiate de la zone d’arrêt, là où la victime a pu être projetée sans qu’aucune trace à la surface n’apparaisse (fig 5).

  • Les chances de retrouver les victimes rapidement étant limitées, ce type de situation justifie que l’alerte soit donnée dans les meilleurs délais (si possible!) sans que cela ne compromette le résultat des premières recherches.

Dans la perspective de l’arrivée des secours organisés les sauveteurs témoins de l’avalanche doivent garder en mémoire, grâce à un repère fixé par eux, les points de départ des victimes ainsi que l’endroit où elles ont été vues pour la dernière fois. Il est préférable aussi de baliser les zones préférentielles et autres secteurs, ayant été spécialement sondés.

 

Dégagement des victimes

Déterminer avec précision l’emplacement du corps et si possible celui de la tête. C’est le résultat à obtenir lors de la recherche finale avec ARVA + sonde, afin de gagner de précieuses minutes pouvant être déterminantes pour la survie de la victime.

  • Dégager la neige à l’aide d’une pelle (quatre fois plus rapide qu’avec le talon d’un ski ou avec les mains).
  • Chercher avant tout à atteindre et à dégager la tête.
  • Ne pas bouger la victime tant qu’un examen de son état physique n’a pas été fait.
  • Aménager le trou dans lequel se trouve la victime en effectuant une surface de dégagement à côté de celle-ci. Ce qui permettra de lui apporter les premiers soins et de préparer correctement son évacuation.

 

Premiers soins

Attention : ce paragraphe est un simple rappel.

Les pathologies

Les victimes dégagées des avalanches présentent des lésions externes variées, mais on retrouve toujours trois facteurs plus ou moins associés:

a) L’asphyxie

Elle représente environ 80% des cas:

  • Par obstruction: bouchon de neige dans les voies aériennes supérieures.
  • Par écrasement du thorax sous le poids de la neige.
  • Par lésions pulmonaires provoquées par le souffle de l’avalanche

b) Les lésions traumatiques

Les lésions traumatiques sont provoquées par la présence de bloc rocheux ou d’arbres, ou simplement par le mouvement de la neige (torsion des membres et du rachis).

c) L’hypothermie

Elle est majorée par l’infiltration de neige poudreuse sous les vêtements et par l’humidité qui en résulte.

Conduite à tenir

a) Asphyxie

  • Contrôle de la respiration et du pouls,
  • Couleur cyanosée, présence de neige sur le visage.
  • L.V.A. (dégagement des voies aériennes),
  • « Bouche à bouche » si la victime ne respire pas
  • Oxygène le plus vite possible
  • Surveiller

b) Lésions traumatiques

  • Attention au dos (rachis),
  • Arrêter les hémorragies éventuelles
  • En cas de lésions internes, danger. De choc: mettre en bonne position d’attente (tête basse)
  • Immobiliser les membres fracturés.

c) L’hypothermie

Protéger du froid: couche épaisse de vêtements sous la victime.

Abriter du vent et couvrir. Il est souvent mieux de laisser la victime à l’abri dans son trou.

En cas d’hypothermie :

  • Conscience claire : réchauffer par vêtements et boissons.
  • Conscience perturbée (s’éveille mais semble indifférent) : dégager avec ménagement, envelopper hardiment, pas de boisson.
  • Sans connaissance : ne pas réchauffer si transport par hélicoptère, sinon réchauffer le tronc.
  • Ni respiration, ni pouls : respiration artificielle, massage cardiaque externe prudent.
  • Ne pas réchauffer, éviter toute mobilisation brutale. Transport par hélicoptère.

 

Bibliographie

Guide pratique des avalanches par Bruno Salm. Ed. Club Alpin Suisse, 1983.
Le risque d’avalanche par Werner Münter. Ed. Club Alpin Suisse, 1992.
Ski et sécurité par François Valla. Ed; Glénat, 1991.
The avalanche handbook par David Mc Clung et Peter Schaerer. Ed. The Mountaineers, 1993.

L'échelle européenne des risques d'avalanche

 

(*) Pentes particulièrement propices aux avalanches en raison de leur déclivité, de la configuration du terrain, de la proximité des crêtes…
(**2) Les caractéristiques de ces pentes sont généralement précisées dans le bulletin: altitude, exposition, topographie… 
(***) Surcharge indicative : forte (par exemple skieurs groupés) ou faible (par exemple skieur isolé, piéton).

Pentes raides: Des pentes d’inclinaison supérieure à environ 30 degrés
Terrain peu raide: Des pentes d’inclinaison inférieure à environ 30 degrés
Pentes raides extrêmes: défavorable en ce qui concerne l’inclinaison, la configuration du terrain, la proximité de la crête, la rugosité du sol.
Spontané: sans intervention humaine
Exposition: point cardinal vers lequel est tournée une pente
Exposé: signifie dans ce cas ‘particulièrement exposé au danger’

Les degrés de danger sont valable pour tous les Alpes
Il ne faut pas faire un simple état du niveau du risque, du style, risque 2 ou 3 on peut aller partout et 4 on range le matos. Car des courses en risque 3 peuvent être très dangereuses comme certaines en risque 4 le seront beaucoup moins, alors un conseil il faut absolument adapter son comportement en fonction des conditions rencontrées et parfois renoncer.

Entraînement à la recherche

Connaissance de l’appareil

L’entraînement à la recherche est la seule façon de gagner la course contre le temps. Il est très important de bien connaître les performance et les limites de son appareil. Pour cela,

  • Déterminer la portée maximale théorique et la portée pratique (voir fiche : Les portées).
  • Varier, dans la mesure du possible, les modèle en émission

 

Choix du lieu

Choisir une pente se terminant par un replat et délimiter clairement une zone « arrêt d’avalanche » fictive.

L’idéal est de faire la recherche sur le dépôt d’une ancienne avalanche.

Varier les approches (par le haut, le bas, le côté) et les moyens de déplacement (à pied, à ski, à ski et à pied).

L’entraînement les yeux fermés se fait sur un terrain plat, sans obstacle.

 

Entraînement par phase

Dissocier les trois phases de recherche et s’entraîner dans chacune d’elle.

L’entraînement avec un bandeau sur les yeux permet de s’habituer à ne faire confiance qu’à l’oreille (les débutants cherchent plus avec leur yeux)

La recherche finale se fait toujours avec une sonde et le DVA es t placé d ans un sac à dos enfoui sous 30 à 50 cm de neige: le volume reflète mieux la réalité pour le sondage et protège le DVA.

Ne pas oublier de mettre le DVA caché en émission et s’assurer auparavant de son bon fonctionnement.

 

Entraînement à la vitesse

Lorsque les trois phases sont maîtrisées, faire une recherche complète chronométrée: le temps fait intervenir un stress qui reproduit, en partie, le stress lié à une véritable recherche.

Cacher plusieurs DVA distants de 5 à 10 m ou très proches (1 à 2 m).

 

La préparation physique

 

Gainage ventral

Travail d'équilibre

Cohérence cardiaque

Renforcement des muscles des pieds et des chevilles

Travail de coordination/dissociation

Gainage de côté et dorsal

Renforcement des muscles des membres inférieurs

Etirements du dos et du bassin

Le défi du serveur

 

EPI