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TQO
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tournoi de qualification olympique

En 2020 à Tokyo, l’escalade fera son entrée aux Jeux olympiques. Le format combiné présenté à Tokyo rassemble les trois disciplines de l’escalade, la vitesse, le bloc et la difficulté, en une seule épreuve pour laquelle 20 grimpeuses et 20 grimpeurs sont sélectionnés.

Billetterie Programme prévisionnel

Présentation du TQOL’épreuve du combinéQui sera qualifié pour le TQO ?

Les meilleurs grimpeurs françaisOrganisationInfos et contact

 

Billetterie

Ouverture en septembre 2019

 

Programme prévisionnel de la compétition

 

Trois opportunités de sélection

Pour les athlètes, il existe trois moyens de prendre une des 40 places qualificatives pour les JO de Tokyo :

  • Les Championnats du monde à Tokyo (JPN), du 11 au 21 août 2019, au terme desquels les sept premiers de l’épreuve du combiné dans son format olympique seront sélectionnés pour les Jeux Olympiques.
  • Le Tournoi de qualification olympique, qui se tiendra à Toulouse/Tournefeuille (FRA) du 28 novembre au 1er décembre 2019, et à l’issue duquel les six meilleures grimpeuses et les six meilleurs grimpeurs seront qualifiés pour les JO.
  • Enfin, la dernière possibilité de se qualifier sera le Championnat d’Europe (et les autres championnats continentaux) au printemps 2020, qui ne donne droit qu’à une seule place qualificative par catégorie.

 

Le TQO, la plus importante compétition de sélection aux JO après les Championnats du monde.

Pour nombre d’athlètes, la route pour la capitale nippone va donc passer par le Tournoi de qualification olympique à Toulouse/Tournefeuille. Organisée à l’image des JO, seuls 20 femmes et 20 hommes prendront le départ de cette épreuve. A l’issue des finales, les six meilleures femmes et les six meilleurs hommes obtiendront leur « ticket » pour le Japon.

L’enjeu sportif est donc considérable pour notre discipline, membre de la grande famille olympique pour la première fois de son histoire.

 

L’épreuve du combiné

Elle se déroule sur quatre jours successifs : une journée de qualifications hommes, une journée de qualifications femmes, puis une journée de finale hommes et une journée de finale femmes (voir programme détaillé ci-dessous).

La journée de qualification commence par la vitesse. Il s’agit d’une voie officielle, connue de tous, que les athlètes doivent réaliser le plus rapidement possible. Les grimpeurs disposent de deux essais chronométrés. Le meilleur est pris en compte pour le classement.

Une heure plus tard, les grimpeurs passent aux qualifications du bloc, où un circuit de quatre passages très courts, à réaliser en un minimum d’essais et dans un temps défini, est proposé.

Enfin, trois heures après, la difficulté conclut cette épreuve : les athlètes s’attaquent à une voie difficile de 15 mètres avec pour objectif de monter le plus haut possible.

Le classement général de ces qualifications est établi en multipliant le classement de chaque athlète dans chacune des trois disciplines. Les six meilleurs sont alors invités à participé à la finale, 48 heures après.

La journée de finale se déroule selon un format très proche des qualifications, à la différence que la finale de vitesse prend la forme d’un tableau de duels à élimination directe et que la finale de bloc ne compte que trois passages. Le calcul du classement final s’effectue de la même manière qu’en qualifications, en multipliant les places obtenues par un grimpeur dans les trois disciplines. Le grimpeur qui remportera l’épreuve olympique sera celui qui cumulera le moins de point à l’issue de la multiplication.

https://www.facebook.com/FFMontagneEscalade/videos/516761602185104/?v=516761602185104

 

Qui sera qualifié pour le TQO ?

Les 20 meilleures femmes et les 20 meilleurs hommes du classement combiné des Coupes du monde 2019 seront qualifiés pour le TQO. Ce classement est calculé en multipliant les deux meilleurs résultats en Coupe du monde de chaque athlète dans chacune des trois disciplines.

Les Coupes du monde de difficulté et de vitesse n’étant pas encore terminées, les qualifiés pour le TQO ne seront donc connus qu’à l’issue de la dernière étape de la Coupe du monde de difficulté, qui se tiendra à Inzai (JPN), les 26 et 27 octobre prochains.

A noter que les athlètes déjà qualifiés aux JO suite aux Championnats du monde ne seront pas invités aux TQO.

Suite à ces Championnats du monde, la présence de deux Français et deux Françaises et de grands noms de l’escalade comme Adam Ondra est d’ores et déjà assurée.

 

Les meilleurs grimpeurs français

Qualifié pour les Jeux Olympiques

29 ans – 20e du classement provisoire du combiné masculin

Fort d’une 8e place en qualifications du Championnat du monde du combiné d’Hachioji 2019, Mickael Mawem à pris un des sept tickets pour les Jeux olympiques 2020.

Six ans séparent les deux frères Mawem. Mickael, le cadet a suivi le chemin ouvert par son ainé et s’est spécialisé en bloc. Depuis deux ans, Mickael Mawem vit à Voiron, où il a fait le choix de s’installer pour s’entraîner quotidiennement sur le Pôle France d’escalade. Mickael revient sur sa qualification : « Tout cela est incroyable ! Je crois que je ne réalise pas encore vraiment. Tout va si vite depuis ce matin. L’épreuve de vitesse a bien lancé ma journée. J’y établis un nouveau record personnel (6’’25) pour la deuxième fois depuis le début de la compétition. Puis je me bats dans un bon circuit de bloc et enfin dans cette voie de difficulté à l’issue de laquelle je décroche ma qualifications aux JO et à la finale de ce Championnat du monde du combiné. J’ai du mal à y croire, quand je repense à cette saison 2019, tout au long de laquelle je n’ai fait que de me prendre des claques en bloc, ma discipline de prédilection. Pas une seule finale en poche, mais des places bien en dessous de mes capacités. Et pourtant, là où beaucoup auraient baissé les bras, je n’ai rien lâché, jamais ! J’ai participé à toutes les étapes, je me suis donné à fond, tout le temps. Et malgré mon manque de repère sur ces Championnats du monde, j’ai donné le meilleur de moi-même. Alors aujourd’hui, je savoure. Je suis tellement content que mon frère soit là. Lui qui participe si activement à ma préparation et à ma motivation. Il y a aussi toute l’équipe de France et tout le staff. Ils m’ont tous porté jusque-là. Aujourd’hui je souhaite que les filles, Manu et surtout mon frère se battent à fond au Tournoi de qualification olympique de Toulouse pour aller chercher leur place pour les JO eux-aussi. Concernant la suite, il me reste encore une finale où j’ai tout à gagner. Puis après, le fait de ne pas avoir à passer par Toulouse me permet de gagner trois mois d’entraînement et de me prendre une semaine de repos bien mérité. Après, je repars à fond. Les JO sont dans un an et j’ai encore beaucoup de choses à régler ! »

Les chances françaises

Aujourd’hui, la France compte six athlètes dans les 20 meilleurs grimpeurs de ce classement combiné provisoire.


23 ans – 7e du classement provisoire du combiné féminin

Julia Chanourdie est l’une des compétitrices les plus polyvalentes et les plus expérimentées à l’international. Cette année, elle s’est qualifiée à plusieurs reprises en finale de Coupe du monde de bloc. C’est d’ailleurs la Française la mieux classée au classement combiné provisoire. « Je me sens bien, en témoigne ce classement, confie la jeune femme, radieuse. La saison de bloc, qui n’est pas ma discipline de prédilection s’est particulièrement bien passée et maintenant que la saison de difficulté est lancée, je suis dans mon élément. C’est de bon augure pour l’objectif du combiné olympique dans lequel je suis très investie. J’attends avec impatience les Championnats du monde en août pour tenter ma sélection d’office aux JO. Puis, dans tous les cas, je compte bien faire toute la saison de Coupe du monde de difficulté qui suivra. »


26 ans – 12e du classement provisoire du combiné féminin

Spécialiste du bloc depuis une dizaine d’années, cette Réunionnaise d’origine s’est classée 3e au classement général des Coupes du monde de bloc 2018 et 2019. Ambitieuse, la compétitrice, qui suit des études d’ingénieur voit loin, toujours plus loin : « Sentir mon niveau monter me donne envie de jouer encore. D’aller chercher toujours plus haut. L’année dernière, à chaque compétition j’étais satisfaite de ma grimpe tout en souhaitant faire encore mieux à l’étape suivante. Je me suis entraînée cette année pour aller chercher ma qualification aux Jeux Olympiques de Tokyo, car je sais que j’ai une carte à jouer. Les limites sont faites pour être repoussées ».


25 ans – 13e du classement provisoire du combiné féminin

En tête du classement mondial de sa discipline depuis deux ans, Anouck Jaubert cumule, à 25 ans, 15 victoires en Coupe du monde de vitesse. Installée à Grenoble depuis une dizaine d’années pour s’entraîner quotidiennement au pôle olympique de Voiron tout en poursuivant ses études de kinésithérapeute, la jeune femme a décidé depuis l’année dernière de se lancer dans l’aventure de la qualification à l’épreuve olympique. Cette année, pour décrocher sa place aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, Anouck Jaubert sait qu’elle doit rester au top de sa discipline. « Si je souhaite avoir une chance de me qualifier à Tokyo, je dois absolument gagner en vitesse. La vitesse reste donc ma discipline de prédilection, confie-t-elle. Ma préparation s’est diversifiée depuis deux ans, en s’ouvrant aux autres disciplines du combiné. La pratique des trois disciplines à l’entraînement m’a offert une variété salutaire. J’avoue tout de même être passée par de sombres périodes de doutes ». Sacrée championne de France du combiné en novembre dernier, elle a également décroché trois médailles dont une d’or en Coupe du monde de vitesse cette année. Bref, les doutes sont levés.


25 ans – 9e du classement provisoire du combiné masculin

Installé en région parisienne, Manu Cornu est un sportif militaire de « l’Armée des champions ». Engagé depuis deux ans dans le combiné olympique, cet athlète complet a remporté cette année la troisième étape de la Coupe du monde de bloc, ainsi que le Championnat de France de difficulté, coiffant au poteau les spécialistes de la discipline. «Ces victoires témoignent que je suis prêt. Je me sens bien, régulier dans mes performances et très en forme. Je sais que je monte en puissance et qu’aujourd’hui tout est possible ». Médaillé de bronze du combiné (épreuve différente de celle qui sera présentée aux JO) lors des Championnats du monde 2016 à Paris, Manu Cornu est un de ces athlètes charismatiques qui se transcendent en compétition. A propos de sa stratégie pour les JO, il reste énigmatique : « Je ne peux pas la révéler. Tout est très secret, car cette année chaque résultat en Coupe du monde est susceptible de nous offrir une qualification pour le TQO. Tous les athlètes sont à l’affut de ce que fera l’autre pour décider de participer ou non à une étape supplémentaire. Il faut dire que du fait de la multiplication des résultats, une médaille d’or correspond à un calcul en moins. Ce n’est donc pas négligeable. Néanmoins, j’évite de me perdre dans ces mathématiques, car mon plan d’attaque numéro 1, c’est de me qualifier dès les Championnats du monde de Tokyo, cet été. »


34 ans– 15e du classement provisoire du combiné masculin

Spécialiste de la vitesse, dont il domine aujourd’hui le classement international, Bassa Mawem a remporté le classement général de la Coupe du monde et un titre de vice-champion du monde en 2018, ainsi que deux médailles dont une d’or en Coupe du monde de vitesse cette année. Le grimpeur vit aujourd’hui à Nouméa. Recruté par la Ligue Nouvelle Calédonie, il bénéficie d’une convention d’insertion professionnelle financée par le ministère des sports et la fédération, ce qui lui permet de se dégager du temps pour l’entraînement et les compétitions tout en conciliant une activité professionnelle. Au début, Bassa Mawem s’est lancé dans le combiné pour soutenir son frère, le bloqueur Mickael Mawem, dont il est très proche. Les deux frères aux spécialités différentes s’affrontent cette année pour la première fois dans le cadre du combiné. « Mon principal objectif cette année, c’est de me qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo, avec mon frère. »

 

Organisation et partenaires

Pour l’organisation de cet événement, la fédération a réuni les compétences et l’enthousiasme de la ligue Occitanie, du comité territorial de la Haute Garonne et du club Tournefeuille altitude grimpe au sein d’un comité d’organisation local piloté par le département compétition de la FFME.

La ville de Tournefeuille participe activement à cet événement, soutenu aussi par le ministère des sports, la région Occitanie ainsi que par Allianz, assureur de la fédération.

Les ouvreurs de cette compétition : Les chefs ouvreurs sont Manuel Hassler (SUI) et Adam Pustelnik (POL). Ils seront accompagnés par Romain Cabessut (FRA), Matthias Woitzuck (AUT), Martin Hammerer (AUT), Rémi Samyn (FRA).

Les officiels de cette compétition : Fabrizio Mininino (ITA) – délégué technique, Johannes Altner (GER) – président du jury ainsi que Paul Ledet (CAN) – juge IFSC.

 

Infos et contact

Communication@ffme.fr

compétition@ffme.fr

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