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Olympiade 2017/2021, les projets marquants épisode #3 : haut-niveau

Le 13 mai 2020

Damien You est directeur des équipes de France depuis 2014. Les qualifications aux Jeux olympiques (JO) des frères Mawem, de Juila Chanourdie et Anouck Jaubert ont évidemment marqué le département. En effet, grâce à ses résultats aux Championnats du monde d’escalade à Tokyo en 2019, Anouck Jaubert s’est vu attribuer, a posteriori, le quota alloué à la commission tripartite du CIO. 

« Les différents événements qui m’ont marqué durant cette dernière olympiade sont principalement liés aux JO. Chronologiquement cela commence avec le championnat du monde de Tokyo en aout 2019, le Tournoi de qualification olympique (TQO) fin 2019 et enfin les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ ) de Lausanne début 2020. » témoigne Damien.

 

« Comme pour l’escalade, la participation aux JOJ est un premier pas important vers les JO. » Le bilan de l’équipe Jeune de ski-alpnisme aux JOJ est d’autant plus encourageant et prometteur qu’ils reviennent avec trois médailles olympiques :  deux médailles de bronze pour Margot Ravinel pour la course individuelle et le sprint ainsi qu’une médaille en argent pour le relais mixte.

 

« A Hachioji, une atmosphère distincte de l’ambiance habituelle des compétitions mondiales règne, un mélange intense de tension et de pression. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit des premières épreuves qualificatives de l’histoire de l’escalade pour les Jeux olympiques. » Malgré cette ambiance particulière, Mickael Mawem se qualifie pour les JO et devient ainsi le premier grimpeur tricolore qualifié.  Lors du TQO, l’enjeu de la compétition déteint également sur l’ambiance générale présente dans le gymnase de Tournefeuille. « Malgré le fait que Bassa soit attendu sur l’épreuve de vitesse, il réalise le meilleur temps et se qualifie pour les JO. Julia remporte la 2e place sur le TQO et se qualifie également pour la compétition.  Ces qualifications laissent place à des sentiments contradictoires : une extrême joie pour les qualifiés et également une déception partagée pour les grimpeurs français qui n’ont pas réussi à se qualifier. »

 

« Un long chemin a été parcouru avant que l’escalade ne devienne discipline olympique. Personne dans la fédération, ni les entraineurs, ni les athlètes n’a vécu les JO. L’épreuve de Tokyo est unique et avec des règlements spéciaux mais notre objectif est de tout mettre en œuvre pour obtenir une médaille d’or ».