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Rencontre escalade et responsabilités - Buoux 2018

Le 14 mai 2018

Le rassemblement fédéral Escala’Buoux accueillait cette année une rencontre dédiée à la problématique des responsabilités dans les espaces naturels et particulièrement dans les falaises.

Depuis maintenant plusieurs mois, ce type de rencontres se multiplie dans les départements, signe que le dossier prend une ampleur autrefois inconnue et qu’il mobilise de plus en plus d’acteurs autour de ces questions. Il faut noter que les pratiquants eux-mêmes participent maintenant à cette prise de conscience et à cette réflexion.

Cette fois-ci, c’est conjointement à l’initiative de conseil départemental (son chargé de mission CDESI Jérome Krier) et du comité territorial du Vaucluse (son président Pierre Duret) que s’est tenu au cœur du vallon de l’Aiguebrun à Buoux, une rencontre riche de questionnements et de débats.

Il faut noter les exposés de la problématique et les solutions apportées avec les interventions du Pôle ressource national des sports de nature (Francis Gaillard), de Rémi Moutardier (Vice-président de la FFME en charge du dossier SNE), Sylvie Villedieu (chef de service CDESI/PDESI département de l’Hérault), les exemples fédéraux du Var (Alain Righi président), et d’autres conseil départementaux tels que la Drôme (Emilie Dedieu) et le Gard (P Delhourme) ainsi que la présence de gestionnaires comme le Grand-Site Sainte-Victoire.

Les questions avec la salle furent nombreuses et les échanges fructueux, en effet, une cinquantaine de personnes avait pris place pour échanger sur ces sujets, on nota la présence d’une propriétaire privée de falaises.

Quelques constats s’imposent

Les questions que pose le dossier « sites naturels d’escalade » sont nombreuses et complexes et trouvent des solutions très différentes en fonction des territoires et des divers intervenants impliqués dans la gestion des sites (pratiquants, communes, EPCI, départements, politique CDESI/PDESI, ONF).

Il n’existe pas une seule solution mais plusieurs pour garantir l’accès aux sites, c’est ce qui fait à la fois la richesse et la complexité de ce dossier.

La FFME apparaît la seule capable d’apporter un éclairage national sur ces dossiers et cela encourage donc les comités territoriaux à rester impliqués dans la problématique d’accès aux sites.

En conclusion, Pierre Duret nous donnait rendez-vous pour un nouvel état des lieux dans deux ans, la date est donc retenue.