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ENAF 2013-2015
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ENAF 2013-2015

L’équipe

Les membres

Laure BATOZ

28 ans

Infirmière – Monitrice d’Escalade

C’est elle qui s’occupe de nos petits bobos avec douceur et délicatesse. Elle nous transmet aussi ses expériences acquises lors de ses voyages autour du monde.

Mathilde BONNEFOI

22 ans

Etudiante en marketing sportif (ESCG)

Ancienne skieuse alpiniste, elle a un gros potentiel de bonne humeur. Toujours optimiste, elle garde le sourire même dans les pires moments.

Salomé CANDELA

22 ans

Etudiante en école d’ingénieur

Passée aussi par la compétition de ski alpinisme, elle est tenace et ne lâchera pas prise même dans les pires conditions. Pragmatique, elle saura aussi nous faire redescendre sur terre.

Elise MAILLOT

26 ans

Monitrice de Ski – Monitrice d’Escalade

Attentive aux autres, elle sait donner de sa personne pour l’équipe. Son sourire permanent et sa modestie cache une vraie guerrière.

Aude SEMAY

30 ans

Ingénieur

Rigoureuse et prévoyante, c’est la reine du petit détail. Discrète, elle reste toujours positive…même dans les situations les plus extrêmes !

L'encadrement

Gaël BOUQUET DES CHAUX

38 ans

Conseiller Technique FFME – Guide de Haute Montagne

Ancien membre des équipes alpinisme (promotion 1995/96 !), il possède une très grande expérience dans l’encadrement de ces équipes. C’est aussi un caméraman hors-pair !

Antoine PECHER

35 ans

Conseiller Technique FFME – Aspirant Guide de Haute Montagne

Ancien athlète puis entraîneur des équipes de France d’escalade, revenu à sa passion initiale – la montagne – c’est lui qui coordonne l’ENAM et l’ENAF.

 

Les stages

#1 : Fondamentaux

#2 : Artif

#3 : Grandes voies

 

#4 : Fissures

Pendant le mois de novembre 2013, les filles de l’ENAF se sont frottées aux fissures de l’Utah et aux dômes de granite de l’Arizona. L’occasion de (re)découvrir la technique si particulière de l’escalade en fissures.

Une technique particulière bien utile en montagne

L’escalade en fissure requière une technique bien particulière. Si elle fait partie du bagage de base de beaucoup de grimpeurs américains, en France (et même, plus largement, en Europe) les méthodes de coincement sont rarement bien maîtrisées. Le type de rocher que l’on trouve majoritairement sur le vieux continent y est sans doute pour beaucoup. Le calcaire se prête mieux aux arquées et aux colonnettes. Les fissures rencontrées sont rarement régulières et, la plupart du temps, c’est beaucoup plus facile (et moins douloureux) d’utiliser les prises autour.

Pourtant, en montagne, le style d’escalade est bien différent de celui que l’on trouve en « couennes ». Le calcaire est plus rare et les itinéraires sont souvent dictés par les lignes de faiblesses du granite. Une bonne maîtrise de l’escalade en fissures permet donc une escalade plus sûre, plus rapide et plus économique.

Plus sûre, parce qu’un bon verrou est beaucoup moins aléatoire qu’une préhension classique. Plus rapide, parce qu’une fois que l’on est à l’aise en verrous, il suffit de « jeter » sa main dans la fissure sans trop se poser de questions. Plus économique, parce que lorsqu’on verrouille, c’est la fissure qui vous tient et on l’inverse (on caricature mais c’est presque ça !).

Indian Creek : le laboratoire !

Reste maintenant à trouver les sites adéquats pour travailler les différentes techniques propres à la fissure. Au cœur de l’Utah, Indian Creek est considéré comme « la Mecque » de l’escalade en fissures. Le rocher est un grès au grain très doux, qui offre des fissures de toutes les tailles et sans quasiment aucune prises autour. Résultat : on est obligé de verrouiller ! Une bonne dose d’humilité et quelques « steaks » bien saignants et, rapidement, les progrès arrivent.

Doigts, mains, poings, coudes… chaque largeur de fissures requière une technique particulière. Ajouté à cela l’obligation de se placer ses propres protections (à part les relais, il n’y a pas de spits à Indian Creek), il vaut mieux ne pas trop regarder les cotations…

Après quelques journées à intégrer tout ça, il est conseiller de varier un peu de sites. Avec les filles de l’ENAF, nous avons poursuivi le séjour sur les improbables tours de grès de Canyonsland, histoire aussi de parfaire le dépaysement ! Ensuite, route vers le sud et l’Arizona ! Les orgues de basalte de Paradise Forks puis les dômes de granite de Cochise ont permis de constater les progrès et, accessoirement, d’en prendre plein les yeux !

Ce stage clôturait la première année de formation, axée sur le rocher. La seconde année sera d’avantage consacrée à la glace et au mixte. Mais il est fort probable que les techniques de verrous soient rapidement utilisées…

Participantes

Laure BATOZ – Mathilde BONNEFOI – Salomé CANDELA – Elsie LEMORDANT – Elise MAILLOT – Aude SEMAY

Encadrement

Gaël BOUQUET DES CHAUX – Antoine PECHER

#5 : Cascade de glace

#6 : Aiguilles d'Arves

Une course en conditions bien hivernales et une traversée d’arêtes très instructive pour les filles de l’ENAF…

Savoir s’adapter

Jusqu’à preuve du contraire, l’alpinisme est une activité qui se pratique dehors. La météo et les conditions de la montagne sont donc 2 des facteurs principaux qui dictent les choix. Une mauvaise météo ne rime pourtant pas toujours avec « bistrot » et encore moins « rester au chaud ». Il faut juste être patient et ne pas hésiter à changer le plan initial. En l’occurrence, ce stage de l’ENAF devait mixer pulka et alpinisme en conditions hivernales, histoire d’affiner la préparation pour l’expédition prévue au Groenland, l’année prochaine. Un enneigement faible cette saison associé à une météo maussade nous ont fait réviser nos plans. Après s’être fait des nœuds au cerveau pour trouver un objectif à la fois intéressant et sûr dans ces conditions, nous avons jeté notre dévolu sur les Aiguilles d’Arves.

Savoir avancer

Situées dans le massif des Grandes Rousses et parfois comparées aux Tre Cime des Dolomites (bon, faut pas exagérer non plus !), ces jolies pointes proposent une traversée très intéressante. Il y a de nombreuses échappatoires et la neige permet souvent de cacher un rocher somme toute bien médiocre ! L’itinéraire est à l’ancienne (comprendre « zigzag + paumatoire ») et il faut être efficace dans ce genre de terrain si l’on veut tenir les horraires. Il n’y a que peu d’équipement en place et les manips de corde sont à l’honneur : petits rappels, alternance de longueurs et de cordes tendus, changements de la distance d’encordement… Bref, la panoplie complète du parfait petit alpiniste ! Ajoutée à cela une ambiance très « montagne » (comprendre « météo pourrie ») et on peut dire que notre plan B n’était pas de tout repos…

Savoir renoncer

Prévue initialement en 2 jours, la traversée s’est terminée au sommet de la 2ème aiguille (sur 3). Le bivouac par – 20° et 60km/h de vent nous a semblé, pédagogiquement parlant (!), un peu « too much » … Savoir s’adapter c’est bien, mais savoir renoncer fait aussi partie de l’apprentissage. Les Aiguilles d’Arves ne vont pas s’effondrer (du moins, pas de suite) et on aura sûrement l’occasion d’y retourner.

En attendant, d’autres sommets nous attendent et le prochain stage d’alpinisme devrait se dérouler du côté de Chamonix, début juin. Enfin, on verra suivant la météo…

Participantes

Laure BATOZ – Mathilde BONNEFOI – Salomé CANDELA – Elise MAILLOT – Aude SEMAY

Encadrement

Gaël BOUQUET DES CHAUX – Antoine PECHER

#7 : Chamonix

 

Le projet d’expédition

Où ?

Nous souhaitons partir sur la côte Ouest du Groenland, dans la région de Maniitsoq et plus précisément dans le fjord de l’éternité (Evighedsfjord).

Latitude Nord 65°59′

Longitude Ouest 52°29′

Quand ?

Mai 2015. A cette époque, il est possible d’approcher le fjord par bateau et il y a encore des bonnes conditions de neige.

Quoi ?

Connu pour le ski de randonnée, ce fjord n’a jamais été exploré pour l’alpinisme. Il y a pourtant de beaux sommets encore vierges à gravir, avec des belles arêtes rocheuses et mixtes.

Les obstacles attendus seront de plusieurs ordres : le froid, l’inconnu, les ours ( !), les accès, les difficultés techniques (glace, neige, rocher…)

Se rendre dans une région peu explorée peut être grisant, mais cela signifie aussi : pas de cartes géographiques précises, pas de topos, peu d’informations fiables… Bref, une grande aventure nous attend !!!

Comment ?

Le transport au Groenland est assez difficile, tout le monde voyage en avion, hélicoptère, bateau et l’hiver en chiens de traineaux. Pour nous, ce sera avion puis bateau pour accéder au fjord.

Une fois sur place, nous évoluerons uniquement en style alpin (c’est à dire sans cordes fixes, sans camp pré-installés…).

Nous nous engageons à ne laisser aucune trace de notre passage. Tous les déchets seront remportés.

Nous ferons également appel à une agence locale pour organiser la première partie du voyage, afin de favoriser le développement économique du pays.

Enfin, durant l’expédition, grâce au téléphone satellite et aux panneaux solaires que nous emporterons, nous ferons partager nos aventures via textes, photos et vidéos mis en ligne en temps réel sur un site Internet dédié ainsi que sur les principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube…).

 

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