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ENAM 2010-2012
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ENAM 2010-2012

L’équipe

Les membres

Sébastien BRUGALLA

22 ans

Moniteur de Ski – Aspirant Guide de Haute Montagne

Slack-line, parachutisme, 8c… Du moment que ça envoie, il est content. C’est quand il faut marcher que ça se gâte….

 

Jonathan CRISON

25 ans

Professeur de Sport – Moniteur d’Escalade – Aspirant Guide de Haute Montagne

Le cerveau du groupe. Pourtant son surnom, c’est le poney… Sans doute à cause des jambes… Et aussi des bras… Bref, un gars complet.

Olivier FRANCOIS

23 ans

Charpentier

S’il faut passer le pouce en arquée ou taper « un-peu-mais-pas-trop » sur les piolets, c’est simple, c’est lui qu’on envoie.

Tristan KNOERTZER

21 ans

Moniteur de Ski – Etudiant en Ecole de Commerce (ESC Grenoble) – Aspirant Guide de Haute Montagne

Entre le freeride (qu’il pratique en compétition) et une carrière de top model, il a choisi l’alpinisme. Allez comprendre…

Helias MILLERIOUX

23 ans

Aspirant Guide de Haute Montagne

Le « kurde », c’est un peu la mascotte du groupe. Il vient de Paris et pourtant son truc, ça serait plutôt les faces nord. L’habitude de ne pas avoir de soleil, sans doute… Un sacré alpiniste en tout cas.

Zsolt OSZTIAN

25 ans

Moniteur d’Escalade – Pisteur Secouriste – Aspirant Guide de Haute Montagne

Son nom, ça se prononce « jolte », c’est un hongrois immigré en Auvergne (!!!???) et c’est du solide.

Thomas VIALLETET

25 ans

Photographe – Aspirant Guide de Haute Montagne

Le photographe du groupe. Pas maladroit non plus avec des arquées ou sur des piolets. Lui aussi, c’est quand il faut marcher que ça devient plus dur. Mais bon, c’est un artiste.

Olivier BERNADE

(†2011)

Ingénieur de formation et alpiniste à la liste de course pléthorique, Olivier est décédé le 26 mars 2011 alors qu’il partait pour la face Nord du Râteau (Oisans). Dans les cœurs et dans les têtes, il fait toujours parti de l’équipe.

L'encadrement

Philippe BATOUX

41 ans

Professeur à l’ENSA – Guide de Haute Montagne

Spécialiste de l’artif et du mixte extrême, il est au top niveau de l’alpinisme depuis de nombreuses années. Son expérience est aussi grande que sa motivation.

 

Dimitri MUNOZ

38 ans

Membre du GMHM – Guide de Haute Montagne

Aussi généreux dans l’effort que dans la relation humaine, «Dim» est un grimpeur de très haut niveau (plusieurs 8c+ à son actif) doublé d’un alpiniste aussi fort que discret.

Antoine PECHER

35 ans

Conseiller Technique FFME – Aspirant Guide de Haute Montagne

Ancien athlète puis entraîneur des équipes de France d’escalade, revenu à sa passion initiale – la montagne – c’est lui qui coordonne l’ENAM et l’ENAF.

 

Les stages

#1 : Artif

Début novembre, l’Equipe Nationale d’Alpinisme Masculine s’est retrouvée vers Chambéry à la falaise du Peney pour un stage d’artificielle. au programme : manipulations de cordes, gestion de la logistique sur plusieurs jours, hissage de sac …
La météo était mauvaise, on peut le dire ! Mais la paroi étant bien surplombante, les jeunes ont pu évoluer à l’abri de la pluie la plupart du temps. Ce stage a permis à l’équipe de se retrouver et de programmer les prochaines échéances. Techniquement, l’escalade en artif permet d’acquérir une bonne maîtrise des manipulations de cordes, gestion de la logistique sur plusieurs jours, hissage de sac … C’est pour cette raison qu’il est placé en début de cycle. En effet, de cette manière, les premiers stages permettent d’apprendre ou de réviser un bon nombre de technique de sécurité. Ensuite l’équipe effectuera un stage d’escalade en terrain d’aventure au mois de mai/juin. Et pour la fin d’été c’est en haute-montagne que le groupe se retrouvera pour un stage d’alpinisme.

Nous tenons à remercier l’ENSA et le GMHM pour la mise à disposition de leurs deux cadres de très haut niveau !

Réalisations en A2 / A2+ (lieux : Peney, Chambéry) : – Crynoline – Peter Pan -Fanino – Mon ami Pierrot

Encadrement

MUNOZ Dimitri (GMHM) – BATOUX Philippe (ENSA) – BONNET Nicolas (FFME)

Equipe Nationale d’Alpinisme Masculine

BERNADE Olivier – VIALLETET Thomas – OSTIAN Zsolt – FRANCOIS Olivier – MILLERIOUS Hélias – CRISON Jonathan – BRUGALLA Sébastien – KNOERTZER Tristan

#2 : Glace

Pour son 2ème stage l’Equipe Nationale Alpinisme Masculine s’est retrouvée du côté de Chamonix, du 22 au 29 janvier 2010, pour goûter aux joies de la glace dite « moderne ».

Un encadrement de haut niveau

Encadrés par l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la question, Philippe Batoux, et un ancien de l’ENAM, aujourd’hui guide et alpiniste de grand talent, Julien Dusserre (qui remplaçait ici Dimitri Munoz, du GMHM, en stage de formation), les membres de l’équipe allaient pouvoir comprendre toutes les subtilités de l’adjectif « moderne ».

Des règles de base

Bon la règle n°1 n’a rien de moderne. C’est la même depuis toujours : « en glace, on ne tombe pas. » Point. Ensuite, règle n°2, on se protège intelligemment. En gros quand on est pendu sur un glaçon lui-même pendu dans un plafond, on aura plutôt intérêt à éviter de placer sa corde dans la trajectoire de la chute potentielle du dit glaçon et mettre ses protections ailleurs que sur ce même glacon… Si les protections sont déjà en place, on pense aussi à les vérifier, voir à les compléter. Et Philippe de rappeler la célèbre phrase de Georges Livanos : « Mieux vaut un piton de plus qu’un alpiniste de moins. Surtout si cet alpiniste, c’est moi. » Et enfin, on devra souvent passer par le rocher (pas toujours incliné du bon côté) pour rejoindre ces mêmes bouts de glaçons. En gros, on anticipe le réchauffement climatique et on se perfectionne aux joies du dry tooling.

Des sites de qualité

Dans cet esprit, l’équipe a rayonné pendant une semaine autour de Chamonix sur différents sites de Haute Savoie et d’Italie. L’occasion de découvrir une multitude de site. Tous en excellentes conditions et présentant chacun des challenges intéressants. Bref la Haute Savoie n’est pas forcément hyper réputée pour la glace mais c’est majeurissime.

Au bilan

6 sites visités : Grotte de la Diau, Montriond, Argentière, La Giettaz, Sixt et Cogne. 7 journées bien remplies. 8 jeunes comblés. 2 encadrants satisfaits. Du 5 et du 6 (glace). Du M6 au M11 (mixte) Et, environ, 298 357 coups de piolets (et pas que des petits).

Prochain rendez vous

Fin avril pour une semaine de terrain d’aventure du côté de Taghia (MAR). Le temps de faire de la corne aux doigts et de troquer les monopointes pour les gommes adhérentes.

Remerciements

Beal – Le fabriquant de cordes français ne fait pas seulement les meilleures cordes du monde ; il soutient aussi depuis toujours l’alpinisme et les alpinistes. L’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme (ENSA) qui met l’un de ses meilleurs professeurs à disposition.

#3 : Grandes voies rocheuses

Du 20 avril au 02 mai, l’Equipe Nationale d’Alpinisme Masculine s’est rendue à Taghia (Maroc) pour un stage d’escalade en grandes voies et terrain d’aventure. Un site magique et sauvage pour un stage instructif.

Le site

Taghia est un village berbère du Haut Atlas Marocain. Accessible uniquement à pied (2h30 de marche depuis la dernière piste carrossable), c’est un site exceptionnel qui semble préservé du temps. La gentillesse de ses habitants et la qualité des parois rendent les séjours là bas inoubliables. L’excellent topo de Christian Ravier a permis de faire un peu mieux connaître cet incontournable du grimpeur globe trotteur. Ici les voies modernes équipées côtoient avec bonheur les voies traditionnelles. Seule la qualité du rocher est commune. Excellente. Un calcaire rouge sculpté et abrasif qui vous ronge la peau des doigts autant que votre temps de cerveau disponible.

Le thème

Pour ce 3ème stage de l’ENAM, après l’artif et la glace, l’option était mise sur les grandes voies rocheuses en terrain d’aventure. Rapidité dans les manips de corde, construction de relais « béton », hissage de petit sac, sens de l’itinéraire, rapidité dans l’escalade… font parties des thèmes à maîtriser pour pouvoir évoluer en sécurité et se faire plaisir dans la geste. Le fait de grimper dans des voies peu parcourues, qui plus est, au fin fond de l’Atlas marocain, ajoute une dimension « aventure » qui prend tout son sens. Ici, pas de téléphone, pas de prévisions météo et encore moins de secours. Chaque décision doit être réfléchie et l’engagement n’est pas qu’un concept abstrait. Savoir renoncer et se réadapter sont des qualités qui serviront en alpinisme plus « classique ».

Les croix

Encadrés notamment par 2 des meilleurs alpinistes français actuels, Dimitry MUNOZ du Groupe Militaire de Haute Montagne (GMHM) et Philipe BATOUX, professeur à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme (ENSA), les membres de l’ENAM ont pu s’en donner à c½ur joie. Forcément quand on passe du 8 et qu’on n’est pas manchot avec des coinceurs entre les mains, ça ouvre des perspectives. Résultat : une belle brochette de voies avalées entre le couscous et le tajine (à moins que ce soit l’inverse). Du tout spit des « Rivières Pourpres » (500m, 7c) ou de « l’Axe du Mal » (500m, 7c) au tout aventure de « Rouge Berbère » (560m, 7a+) en passant par le mixte du « Grand Carnaval » (400m 8a+) ou « Bailando con Henna » (200m, 7c).

Remerciements

Beal : le couple « Joker » / « Trail line » en grandes voies, c’est magique.

L’ENSA et le GMHM pour la mise à disposition de leur top gun, aussi à l’aise avec des piolets qu’avec des arquées !

Youssef Rezki pour sa gentillesse et la qualité de son accueil. (Gîte à Taghia : chez Youssef – tel : +212 68 90 98 43, mail : aoujdade(at)yahoo.fr. Youssef parle français et peut même vous organiser le transfert de Marrakech à Taghia dans de très bonnes conditions).

Encadrement

Philippe BATOUX (ENSA), Dimitry MUNOZ (GMHM), Antoine PECHER (FFME)

Participants

Olivier BERNADE, Sébastien BRUGALLA, Jonathan CRISON, Olivier FRANCOIS, Tristan KNOERTZER, Hélias MILLERIOUX, Zsolt OSZTIAN, Thomas VIALLETET

 

#4 : Alpinisme estival

Du 05 au 10 juillet 2010, l’Equipe Nationale d’Alpinisme Masculine (ENAM) s’est retrouvé dans le massif du Mont Blanc pour son stage d’alpinisme estival. La chaleur et les orages ont un peu modifié les plans. L’ENAM s’en est sagement tenu au (beau) granite local.

Du granite à gogo

Le plan était presque parfait. Acclimatation sur le beau granite de la Combe Maudite. 1 ou 2 jours de repos en plaine. Bouquet final dans l’envers du Mont Blanc avec grandes courses au programme. Oui, mais… Si la première partie s’est parfaitement déroulée, la chaleur et les orages annoncés nous ont incité à la prudence. Résultat : un stage très marqué « granite » avec, quand même, de jolies croix et des lignes enthousiasmantes !

Fabrique de globules à la Combe Maudite

Les 3 premiers jours se sont donc déroulés dans le cadre magique de la Combe Maudite. Au pied du Grand Capucin et de ses acolytes, l’ensemble de l’équipe s’en est donné à c½ur joie sur les grandes voies du secteur. Premier bilan : le granite et l’altitude demandent un petit temps d’adaptation, (le 7a à 3800m c’est plus dur qu’en plaine, surtout en 10ème longueur et encore plus avec un dernier câblé loin dessous… !). Enfin, la maîtrise des verrous résout bien des problèmes et transforme des 7c+ en modestes 7a+.

Un Moine express (et athée)

Après une journée de repos en vallée, toute l’équipe était bien motivée pour mettre à profit ses globules rouges flambants neufs. La météo caniculaire et orageuse en a décidé autrement. Le but n’étant pas d’aller se mettre au carton, une (sage) décision fût prise. Les itinéraires d’ampleur de l’envers du Mont Blanc sont encore là pour quelques siècles, on aura bien le temps d’y aller dans des conditions plus « safe ». Bon, pour ne pas laisser ces pauvres globules au repos total l’ENAM a quand même utilisé un mini créneau d’une journée pour faire un aller retour express aux pinacles du Moine. Là, et la technique de fissure, et les poumons remplis d’O2 furent donc mis à contribution pour récupérer le dernier train de 18h30, après être arrivé par celui de 08h30… La suite des aventures se déroulera cet hiver avec, on l’espère, des températures qui devraient d’avantage retenir les cailloux et les éclairs…

Sélection des voies

Chandelle du Tacul (3561m)

La ligne Blanche (250m. – 7a+ max.) Une fissure d’anthologie en 6c qui fait suite à une dalle pas évidente.

Trident du Tacul (3639m)

Les Intouchables (280m. – 7b max) Une des plus belles lignes de granite du massif. Aucune longueur à jeter. La fissure de l’avant dernière est exceptionnelle. A l’origine équipée de spits et cotée 7c+, elle est maintenant entièrement à protéger et cotée …7a+. Bandage des mains fortement conseillé.

Grand Capucin (3838m)

Triple Directe (400m. – 7a max. si on évite le toit de Panoramix) Un enchaînement magique sur l’un des plus beaux granites du Mont Blanc. On démarre par les 3 premières longueurs de « l’Elixir d’Astaroth » et on enchaîne avec le mythique « voyage selon Gulliver » avant de sortir par le toit impressionnant de Panoramix (7c). Si l’on évite ce dernier (mouillé lors de notre passage), on ne dépasse pas le 7a pour un enchaînement logique et varié, de toute beauté.

L’Echo des Alpages (400m. – 7a max.) Encore une combinaison, mais là aussi, c’est logique. Fantastique voyage à travers la face avec des dalles bien engagées et des fissures « old school » très physiques !

Aiguille du Moine, Pointe 3191m.

Sale Athée (350m. – 8a max.) Encore une voie « collector » pour cette ligne astucieuse qui navigue dans des fissures magiques. Là aussi les cotations peuvent beaucoup changer selon sa technique de verrous (de 7a+ à …6a). C’est faisable à la journée avec le train du Montenvers, mais il ne faut pas traîner (Pour nous, départ Montenvers : 08h30 – sommet : 16h – retour Montenvers : 18h25 – ouf !).

Remerciements

Beal : le couple « Joker » / « Trail line » en grandes voies, c’est toujours aussi efficace.

L’ENSA et le GMHM pour la mise à disposition de leur top gun. En cardio ou en verrous, ça ne fait pas rire !

Encadrement

Philippe BATOUX (ENSA), Dimitry MUNOZ (GMHM), Antoine PECHER (FFME)

Participants

Olivier BERNADE, Sébastien BRUGALLA, Jonathan CRISON, Olivier FRANCOIS, Tristan KNOERTZER, Hélias MILLERIOUX, Zsolt OSZTIAN, Thomas VIALLETET

#5 : Alpinisme hivernal

#6 : Voyage à thème : fissures

 

Le projet d’expédition

Où ?

En Alaska (USA), dans les montagnes du Kichatna, sur le glacier du Tatina.

C’est un massif sauvage, qui a été très peu exploré (4 ou 5 expéditions à ce jour). Tout autour du glacier, il y a une multitude de sommets (vierges pour la plupart) qui comportent de nombreuses possibilités de voies magnifiques. L’engagement est important car les tempêtes qui viennent de l’Océan Pacifique sont redoutables et les premières traces de civilisation sont à plusieurs centaines de kilomètres !

Quand ?

Avril 2012

Quoi ?

Nous établirons notre camp de base sur le glacier du Tatina, où un petit avion nous aura déposé. De là, dans un style résolument alpin (pas de cordes fixes ni de camps préinstallés) nous tenterons d’ouvrir les plus beaux itinéraires possibles sur des sommets vierges.

Les difficultés et le style seront variés : neige, glace, rocher et escalade mixte au programme.

Comment ?

Nous choisissons une approche la plus respectueuse possible de l’environnement. Nous nous engageons à ne laisser aucune trace de notre passage. Tous les déchets seront emportés et seules nos traces de pas dans la neige resteront …jusqu’à la prochaine tempête !

Durant l’expédition, grâce au téléphone satellite et aux panneaux solaires, nous ferons partager nos aventures via textes, photos et vidéos mis en ligne en temps réel sur le site de la FFME. Restez en ligne !

 

Les partenaires