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Témoignages
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Témoignages des anciens membres

Paul ROBACH

Mes souvenirs en vrac : je suis loin d’avoir fait toute la sélection.

  • J’ai adoré les deux stages que j’ai pu suivre.
  • Je me souviens que c’était la grande vie: les Cosmiques gratos, Power Bar à volonté, la découverte de la montagne à fond avec Alexis Long…
  • Le stage hiver était lui aussi top, toujours confortablement encadré (trois guides).
  • Une bonne entente, teintée quand même d’un individualisme marqué chez les stagiaires, quand j’y repense

 

Alban FAURE

Ayant passé deux ans au sein de l’équipe pour ma part cela a été une experience formidable, à tous les niveaux, aussi bien pour l’enrichissement personnel que pour les voyages,la qualité des stages et de ses encadrants.

 

Pierre RIZZARDO

Arrivé là un peu sans savoir ou je mettais les pieds, J’ai été marqué par les échanges que le groupe a naturellement généré.

Quand on se sent un peu isolé dans son massif, c’est vraiment important !

En fait, certains pyrénéens sont presque fréquentables et des chamoniards peuvent même sous la torture s’intéresser un peu à l’Oisans.

Ces échanges nous aurons aussi permis d’oser des rêves jusque là inespérés.

J’ai retardé mon cursus de guide pour pouvoir faire cette sélection masculine alpiniste

 

Jérôme BLANC-GRAS

L’équipe nationale où plutôt l' »Équipe Nationale d’Alpinisme Masculine » de mon époque, c’est une bousculade de souvenirs, autant qu’une profonde marque dans mon parcours de grimpeur.

C’est d’abord la rencontre de Yannick, Gaël, Patrick, David, Daniel et Yann (Ghesquiers).

Le mélange de personnalités fortes, parfois à l’opposé les unes des autres, mais suffisamment allumées pour partager sans retenue le fruit défendu de la haute montagne.

C’est aussi le souvenir d’une belle liste de croix dans le massif du Mont Blanc (traversée Rochefort-Jorasses, pilier bonatti aux Drus, pilier du Freney…), et de hors piste endiablé, dans les sous-bois de Courmayeur.

C’est encore une image de profs qui souriaient de nous voir découvrir, maladroits, l’univers de la haute-montagne.

Enfin, c’est le souvenir d’une expé, où plutôt d’un baptême dans la face sud du Huandoy, au Pérou, où j’ai compris avec Yannick ce que les mots engagement et amitié voulaient dire.

C’est tout simplement une flamme qui brûle encore et me rappelle d’où je viens.

 

Arnaud GUILLAUME

J’ai retardé mon cursus de guide pour pouvoir faire cette Equipe Nationale d’Alpinisme Masculine …

Je l’ai poursuivi par la suite et travail comme guide depuis huit ans sans pour autant perdre l’essence même de l’alpinisme, « l’amateurisme ».

J’ai été reçu dans cette sélection malgré mon âge canonique (24 ans) pour ma liste de courses qui commençait à être conséquente.

M’étant formé tout seul et la plupart du temps en tête de cordée, je me disais que je pouvais avoir de grosses lacunes sur la connaissance générale du milieu montagnard.

Cette sélection pouvait m’apporter tant sur le plan technique que sur le plan « approche de la montagne » grâce à des cadres ayant une bonne expérience.

 

Rémy THIVEL

Je garde du groupe des jeunes alpinistes le souvenir d’un cursus très formateur à une période personnelle de grande motivation pour la montagne.

Muni d’une dizaine d’années de pratique essentiellement pyrénéenne, j’ai passé l’aspi avant d’intégrer le groupe l’année suivante.

Les stages ont été pour moi l’occasion de parcourir de grands itinéraires que je n’aurais peut-être pas visité autrement car les conditions matérielles et d’encadrement étaient très confortables, presque aseptisées, en tout cas privilégiées.

La plupart d’entre nous étions dans ces années d’insouciance où l’on ne regarde pas beaucoup autour de soi, où l’on se sent invincible et bien peu enclin à une remise en question.

En ce sens, c’est sur le plan humain que l’expérience fut la plus riche : il a fallu apprendre à jongler avec les ambitions de chacun, les affinités, les tensions et gérer une très forte émulation tout en se respectant mutuellement.

Je n’ai pas participé à l’expédition finale car j’ai réalisé à un moment donné que de grimper sous la coupelle d’une fédération avant tout sportive, donc en attente de résultats, ne me convenait pas.

Cependant, s’il se constitue d’ici quelques années un groupe des alpinistes vétérans de niveau moyen, je veux bien m’inscrire parce que sur le terrain, on rigole bien !